Samedi, c'est ravio... c'est Lost aussi.
TF1 peut s'enorgueillir de cartonner tous les samedis soir avec cette série américaine qui entame sa deuxième saison sur la chaîne privée française... et se payer le luxe de reléguer 24 en troisième partie de soirée, soit dit en passant.
Mais personnellement, je trouve qu'il n'y a pas de quoi pavoiser de proposer en prime time un programme aussi vide de sens.
Ceci dit, quelque part, c'est la marque de fabrique de cette chaîne populaire.
Bref..., Lost relate les mésaventures de 40 survivants d'un crash d'avion sur une île déserte qui, au bout d'une saison, n'ont toujours pas pris la peine de la visiter.
Ok, les ours polaires en milieu tropical ou les grosses bestioles mécaniques, ce ne sont pas les meilleures choses pour être accueillis comme des vacanciers du Club Med avec colliers de fleurs et danses du ventre, mais ce n'est pas une raison de rester coincer à 40 sur 10m² de plage. Surtout avec un jean à 50° au soleil.
Mais on ne tiendra pas trop rigueur aux invraisemblances de la série qui sont relativement nombreuses.
On préfèrera s'attarder sur des flashbacks d'un rare ennui qui permettent aux télespectateurs encore éveillés d'apprendre à connaître le passé des quelques personnages principaux, de savoir quelles circonstances les ont emmenés à vivre cette galère.
Entre le mauvais père, le mauvais fils et le mauvais mari, il y a de quoi remplir des dizaines d'épisodes au rythme à faire pâlir ce bon vieux Derrick.
Quoiqu'il en soit, le final de la saison 2 laisse ce pauvre télespectateur (très) patient avec toujours plus de questions et toujours moins de réponses (purgatoire ?).
Et ça risque de durer comme ça pendant 5 saisons et un film.
Bon courage...
