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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 01:22

Décidément, les internautes nourrissent l'actualité et notamment le débat politique, depuis quelques jours.

Après le projet de loi HADOPI dont les aspects litigieux, suffisamment relayés sur ce blog, divisent les internautes à certains grands pontes de l'Etat, voilà que Nadine Morano, Secrétaire d'Etat à la Famille, décide de porter plainte pour "injure publique" contre les réseaux Youtube et Dailymotion et leurs utilisateurs qui auraient proféré des commentaires peu élogieux voire insultants à son encontre.

Je relaie cette information, qui est une première en France, car la réponse d'un internaute n'a pas tardé et elle vaut le coup d'oeil !
Sandervalya, de son pseudo, a mis en image la secrétaire d'état sur des musiques des Fatals Picards et Richard Gotainer.

Du très bon travail !








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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 12:00







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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 03:30




Le projet de loi "Création et Internet" ou loi "HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet)" est examinée aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, quelques mois après avoir été votée au Sénat. Ce projet, inspiré par le rapport rendu par Denis Olivennes (ex PDG de la FNAC et aujourd'hui rédacteur en chef du Nouvel Observateur), vise à instaurer une "riposte graduée" contre les vilains pirates qui font perdre de l'argent à Cali ou Zazie et qui ont empêché (ben voyons...) Bienvenue chez les Ch'tis à couler le Titanic au box office français.


HADOPI et sa raison de ne pas être

Pourtant, alors que le marché du film ne s'est jamais aussi bien porté et que la fréquentation des salles a battu de nouveaux records en 2008, le téléchargement illégal est un responsable tout trouvé aux déboires économiques de l'industrie du disque.
Mais nombre d'exemples montrent que la crise actuelle dans ce secteur est due, avant tout, à une politique rétrograde.
Tout d'abord, il est évident que les 12 pistes d'un CD ne font plus le poids face à la légèreté d'une centaine de fichiers mp3 et des lecteurs qui vont avec, surtout quand ceux-ci sont protégés contre la copie et donc empêchent l'utilisateur de les écouter sur un autre support (...sur lecteur mp3 après conversion).
Ensuite, on ne peut nier que les dépenses dans de nouveaux secteurs (DVD, jeux videos, internet,...) ont forcément plombées celles du disque et l'offre numérique (Itunes par exemple) qui permet d'acheter des morceaux à l'unité sans devoir débourser pour un album entier, a également contribué l'acheteur à délaisser la galette de 12 cm.
Enfin, les grosses majors prennent de moins en moins de risques et investissent toujours plus dans des artistes confirmés qui ne réalisent pas toujours les succés escomptés.

Ainsi, je vois mal comment le marché du disque pourrait mieux se porter avec HADOPI.
D'ailleurs, il est amusant de noter qu'aucune étude n'a été commandée par le gouvernement pour évaluer le poids du téléchargement illégal sur l'industrie culturelle. Sans surprise.


HADOPI et ses abus

Si le texte était voté, HADOPI aurait donc la lourde tâche de faire le gendarme police auprès des "voleurs" du net.
Dans un premier temps, via un petit mail (qui risquerait bien de finir dans la section SPAM si, comme le préconise la Ministre de la Culture, 10 000 mails seraient envoyés par jour) accompagné du message plaintif d'un artiste baffoué.
Bis repetita si cela ne suffisait pas avec en bonus une lettre recommandée remise contre signature.
Et si cela ne suffisait toujours pas à dissuader l'internaute de faire le gros vilain sur les réseaux P2P durant l'année suivant la réception du recommandé, HADOPI pourrait ordonner l'impossibilité à l'internaute de se connecter sur une durée allant de 2 à 12 mois (qui vaudrait résiliation donc paiement des mois restants dus au contrat qui le lie avec son FAI) et de souscrire pendant la même période un autre contrat portant sur l’accès à un service de communication au public en ligne auprès de tout opérateur.

Comme Internet est devenu plus qu'un outil d'information et permet d'effectuer nombre de démarches administratives, Mamy Lakhdah, par exemple, ne devrait plus payer son impôt sur la fortune pour avoir téléchargé illégalement l'intégralité de L'Inspecteur Derrick.

Mais ce n'est pas tout puisque la coupure de l'accés entraînerait également l'impossibilité d'utiliser les offres annexes que sont la téléphonie et la télévision.
Donc, à peine disproportionnée comme sanction surtout si elle est suivie d'une poursuite pénale, chose possible car non précisée dans le texte.


HADOPI et ses faiblesses techniques et juridiques

Comble du comble, l'internaute mis en cause ne pourrait se défendre puisqu'il ne serait pas prévu, pour le moment, de lui donner la possibilité d'avoir connaissance de ce qui lui serait reproché exactement (contenu du téléchargement illicite ou pas: film de vacances ou abandonware -fichier reversé dans le Domaine Public- téléchargés sur un réseau P2P ?).

De plus, le dispositif serait perfectible puisqu'il ne permettrait pas d'identifier une personne coupable de téléchargement illégal mais plutôt une adresse IP.
J'ose imaginer les difficultés à dénicher un internaute pirate au sein d'une entreprise, dans un cybercafé ou sur un accès Wifi dans un lieu public voire chez un particulier dont la connexion serait non sécurisée. Folklorique.

En tout cas, mauvaise nouvelle pour HADOPI et les représentants des ayants droits, il existe de nombreux moyens de contrecarrer leurs plans en cachant son adresse IP grâce à certains logiciels ou par l'intermédiaire de serveurs relais situés à l'étranger comme Rapidshare en Allemagne qui héberge des fichiers et fournit à ses utilisateurs du téléchargement direct à grande vitesse.


Conclusion

HADOPI risquerait bien d'être une gigantesque mascarade obsolète et totalement inadaptée, au service des grosses majors (les petits labels auraient-ils les mêmes moyens de répression ?) et qui, en ces temps où l'on nous rabâche sans cesse que la crise est là et qu'il faut se serrer la ceinture, aurait un coût exorbitant, estimé à 15 millions € par an auxquels il faudrait ajouter le manque à gagner dans le secteur des fournisseurs d'accès.



Pour toutes ces raisons, ce blog dit






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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 02:11


     




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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 19:31

Les films sur les ados sont nombreux.
Généralement, soit l'ado est un glandeur immature, en émoi devant ses premières pulsions sexuelles, soit c'est un marginal qui en veut à la Terre entière.

Le premier est le héros d'un film comique (American Pie,...), le second est une tête à claques, tout simplement.
Car il n'y a rien de plus pénible qu'un adolescent mal dans ses baskets, qui veut grandir avant son ombre et qui se plaint ouvertement que le monde est injuste.

Et en ce sens, Thirteen est un supplice car le film nous ressasse les éternels clichés sur le "mal ado" (et non le mal au dos, thème de Seventy,... ok c'est nul).

En tête de liste, une fillette de 13 ans (Evan Rachel Wood) timide et presque enfant modèle (bonnes notes, tout ça...) qui dérape dans le vulgaire et qui devient un cas social du jour au lendemain, sous l'influence de sa nouvelle copine (Nikki Reed).
Je ne vais pas énumérer toutes les conneries qu'elle co-fait pour "exister" mais on peut dire qu'elles les fait toutes et qu'elle prend même de l'avance en faveur de sa descendance.


Autre morceau de choix: la traditionnelle conjoncture familiale déplorable.
Nous avons là une mère divorcée (Holly Hunter) qui a du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois mais, surtout, qui n'a pas le temps de parfaire (ou de faire tout simplement) l'éducation de ses gosses. Pour couronner le tout, elle s'est entichée d'un junkie (Jeremy Sisto), accroc à la coke. Avec ça, les chances de réussites sont minimes.
D'autant plus que son ex mari se défile toujours pour donner un coup de main (marrant comme l'homme est toujours dévalorisé dans une telle situation). Bref, rien de bien original.



J'aurais pu passer outre tous ces clichés et reconsidéré la qualité de ce film, qui n'est pas pour autant médiocre, si celui-ci avait eu un final à la hauteur de la bêtise de ses héroïnes. Il n'en est rien.

La fin du film est une remarquable pirouette charitable, digne d'un simple "que cela te serve de leçon !".
Face aux émouvants dénouements de Virgin Suicides et Heavenly Creatures, celui de Thirteen fait un peu cheap et d'une naïveté consternante. Tout ça pour ça.

Fourteen, la suite !

Après avoir volé toutes sortes de choses, perdu sa virginité en un clin d'oeil, piccolé et sniffé de la coke, Tracy va encore plus loin dans son délire !

La veille de ses 14 ans, elle bute sa mère avec une pelle à tarte, s'enfuit en Colombie sur le dos d'un âne à trois pattes, kidnappe un FARC qui désertait, se fait coffrer au rayon "biscottes et céréales" du Carrefour Bogota, prend 170 ans de prison dont 42 avec sursis, déclare à sa sortie du tribunal colombien qu'elle vend toujours sa Playstation avec 7 jeux sur Ebay et se fait tatouer en prison un "Just do it" sur la fesse gauche...

Sacrée Tracy !




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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 01:20
Un film du talentueux James Gray réunissant Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Robert Duvall et Eva Mendes ne peut être que bon, surtout quand l'histoire traite de l'activité de la mafia russe dans le New York des années 80 et de la guerre sans merci qu'elle se livre avec la police de la ville.

Alors même si on doit faire avec certains clichés récurrents au cinéma américain -le fossé creusé entre le fils modèle, propre sur lui et rangé-casé avec femme et enfants, qui a suivi les traces de papa et son frère, le fils prodigue, qui festoie gaiement dans la coke et l'alcool et qui sort avec une Portoricaine aux moeurs légères, par exemple- We own the Night est un film fort qui tient en haleine durant près de deux heures, de par l'émotion qu'il dégage et les nombreux contrepieds qu'il prescrit au spectateur.

La photographie jaunâtre ou verdâtre de certaines scènes donne un côté dérangeant et sale à l'ambiance et fait penser à ces documentaires sur la Russie (son climat froid et distant), diffusés régulièrement sur le petit écran.
Les russes ont pris le pouvoir à New York.
La bande son teintée de pop synthétique, époque oblige, marque un contraste saisissant entre l'ambiance festive des boîtes et leurs sombres coulisses où règnent les affaires douteuses.

Servi par une interprétation de haute volée notamment celle de Joaquin Phoenix qui, une fois de plus, éblouit l'écran de son talent, ce troisième film de Gray, sorti en 2007, a été vivement acclamé par les critiques mais jamais récompensé, que ce soit en sélection officielle à Cannes ou aux Oscars.
Néanmoins, c'est assurément un film important et il serait dommage, pour qui aime les films du genre, de passer à côté.








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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 20:51




Hitman (tueur à gages, en anglais) est l'adaptation d'une série de quatre jeux vidéos à succès sortis sur PC puis sur consoles (voir encart plus bas).

La réalisation du film est une fidèle adaptation de celle du jeu et montre qu'il était important de ne pas trop s'éloigner de la version originale pour donner un cachet particulier au film.
Sur ce point, on peut donc applaudir l'approche du film qui rend hommage à son aîné (en plus de la scène des deux ados qui jouent à Hitman sur leur console).

Malheureusement, certaines choses viennent plomber le tableau.
En premier chef, le choix de Timothy Olyphant dans la peau du tueur.
L'acteur, bien que chauve et portant le costume noir et la cravate rouge de rigueur, dénature un peu l'agent 47 avec son visage juvénile qui contraste avec celui du personnage, à la base froid, aux traits tirés et au regard sombre.

Il ne suffit pas d'être silencieux comme une carpe et d'avoir la démarche conforme pour être l'agent 47, il faut un certain charisme que n'a pas forcément l'acteur hawaiien. Olyphant m'a ainsi donné l'impression d'interpréter un rôle à contre-emploi.





Autre point noir, la relation qui se tisse entre l'agent 47 et Nika, une prostituée russe.
Bien que le tueur à gages se démarque originellement des autres tueurs clonés/code-barrés par les sentiments humains qu'il peut ressentir, cette relation éclaircit un peu trop, à mon goût, la noirceur de l'univers de 47.

Et même si on ne tombe pas pour autant dans le mélo (il ne se passe rien entre eux et heureusement d'ailleurs), ce genre de film n'a pas besoin, "scénaristiquement" parlant, d'avoir systématiquement un épisode "Bisounours" entre deux bastons.
Mais commercialement, c'est sûrement une autre histoire... et la présence des deux personnages sur l'affiche du film le démontre parfaitement.

Enfin, on peut également noter les quelques faiblesses du scénario au détriment de scènes d'action très efficaces mais de ce point de vue, il est rare d'être correctement servi dans ce genre de film car le but principal n'est pas la réflexion.

Au final, Hitman s'avère être un film divertissant, très proche du jeu vidéo duquel il est tiré mais n'évite malheureusement pas certains codes commerciaux qui rendent la chose plus banale qu'elle ne devrait l'être.







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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 19:00



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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 18:48


Il y a quelques années encore, télévision et cinéma n'étaient pas les meilleurs amis du monde.
Pour les acteurs, jouer pour le petit écran était bien moins reluisant qu'être la tête d'affiche du dernier gros film d'action attendu. Faire partie de la seconde zone en somme.

Aujourd'hui, les mentalités ont changé.
Même si la finalité reste encore le cinéma et la popularité qu'il engendre, le succés des séries TV est tel que de plus en plus d'acteurs tentent l'aventure.
A la clef, de gros cachets et des revenus plus réguliers:
quand le 7ème art se "fonctionnarise" !

Pour nombre d'entre eux, c'est une seconde chance qui s'offre.
Kiefer Sutherland en est le meilleur exemple.
Cet acteur de cinéma à succés de la fin des années 80 a fait un come back retentissant sur le devant de la scène grâce à son rôle de Jack Bauer (24), après une traversée du désert de plusieurs années. Et il n'est pas seul dans ce cas.

Glenn Close connait également une seconde jeunesse avec Damages et David Caruso est désormais davantage connu du grand public sous le nom d'Horacio (CSI Miami).

Les séries TV sont-elles devenues alors le nouveau filon à explorer ?
Assurément et les producteurs l'ont bien compris.
Car les acteurs ne sont pas les seuls à faire les yeux doux au petit écran.
Conscients que la télévision connaît un âge d'or sans précédent alors que le cinéma peine à remplir ses salles, les producteurs ont trouvé une manne financière sans trop prendre de risques: adapter les séries TV sur grand écran. 


Le public est attaché aux personnages et aux acteurs qui les habillent, l'adaptation du spectateur n'en est que plus rapide et il ne reste donc plus qu'à broder une histoire autour.
Sex and the City et sa version moins corrosive, une manière de toucher un public plus large, a connu une belle vie à l'affiche et, sans surprise, va connaître une suite.

"Ne surtout pas tuer la poule aux oeufs d'or", dicton préféré des producteurs de Mission Impossible.
Cela ne veut pas dire pour autant que l'adaptation de Mission Impossible est "artistiquement" réussi puisqu'il s'apparente davantage à un banal film d'action qu'à une version cinéma du chef d'oeuvre télévisuel.

Mais la recette ne prend pas toujours et il n'est pas rare d'assister à de gros ratages critiques et/ou populaires.
Ainsi, les remakes de Ma Sorcière bien aimée et Chapeau melon et bottes de cuir n'ont pas été à la hauteur de la réputation de leurs aînés. Même si le temps joue en la défaveur du film (les fans n'ont plus le même âge et le même engouement pour ses héros), ces échecs sont avant tout les fruits de scenarii creux et insipides et renvoient à la figure de ces gens de cinéma que de prestigieuses distributions ne suffisent pas.


Ces échecs retentissants n'ont pas pour autant refroidi les producteurs.
Des adaptations de Dallas, 24, l'Agence tous risques ou Magnum sont toujours en projet. A suivre.








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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:37







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